The lady of Shalott - la mort d'Elaine
La nouvelle, hélas, l'avait précédé. Guenièvre avait déjà été prévenue ! Elle savait déjà que la douce Elaine avait partagé la couche de Lancelot.
Elle lui adressa un regard mauvais tel celui d'un basilic qui transforme les hommes en pierre !
- On m'a dit qu'elle est très belle ! dit seulement Guenièvre d'un ton glacial, alors, félicitations !
Pour fuir son regard, Lancelot se cacha parmi les ronces qui bordaient les douves de Camelot.
Morgane, éclata d'un rire sardonique en rebouchant le flacon de vin magique. Elle se félicitait d'avoir semé la honte à la cour d'Arthur.
Pauvre Elaine - une fois son enfant né, il ne lui restait rien. Lancelot, l'amour de sa vie, l'avait repoussée, abandonnée. L'enfant fut placé en sécurité dans un monastère, Elaine l'embrassa, lui donna un nom puis repartit. Comme elle laissa partir sa vie. Le royaume de son père était une terre dévastée qui ne connaîtrait jamais plus de printemps et le coeur d'Elaine était à l'image de cette terre.
- Quand je serai morte, dit-elle, déposez-moi dans une barque et laissez-la descendre la rivière. Elle écrivit ensuite ces mots : "Ici repose Elaine, qui progigua beaucoup d'amour mais ne fut jamais aimée en retour".
Tel un torrent de larmes, la rivière emporta la barque où gisait Elaine couchée parmi les fleurs. Doucement le courant l'emporta vers Camelot.
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